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Synopsis

 

 

De l'Ohio à la Virginie-Occidentale, de 1945 à 1965, des destins se mêlent et s'entrechoquent : un rescapé de l'enfer du Pacifique, traumatisé et prêt à tout pour sauver sa femme malade ; un couple qui joue à piéger les auto-stoppeurs ; un prédicateur et un musicien en fauteuil roulant qui vont de ville en ville, fuyant la loi…

 

Avis

 

Cela faisait un moment que j'avais cette oeuvre dans ma pile à lire et c'est grâce à une lecture commune avec une diablesse du fromage surnommée Dareel (son article ici) que je l'ai enfin lue !

 

Lire "Le diable, tout le temps", c'est un peu comme plonger dans une mer à la surface opaque et à la texture poisseuse sans savoir ce qu'il y a dessous. 

 

Comme je n'ai pas froid aux yeux, j'ai plongé tête la première. Mais Donald Ray Pollock ne m'a pas laissé remonté à la surface avant d'avoir fini son livre (je l'ai lu très vite). J'ai tout simplement adoré.

 

Pourquoi ?

 

Donald (l'auteur, pas le canard de Disney) nous met en confrontation avec une succession de personnages qui sont hauts en noirceur. Une noirceur plus ou moins justifiée par un passé douloureux qui se traduit par la création d'un bouclier noir de jais afin d'affronter l'adversité... Ou alors simplement une noirceur injustifiée. Celle d'une âme sombre et qui, Dieu ait pitié de celle-ci aussi, sera à l'origine de très, très mauvaises choses.

 

En parlant de Dieu... Il est plutôt "présent" dans l'esprit des protagonistes, mais il semble inéxorablement devenir le Diable. 

 

Chaque personnage croisé est plus ou moins lié aux autres, formant une toile faite de rouge et de noir. De sang et d'horreur. C'est presque avec un regard clinique qu'on les suit, comme s'ils étaient l'objet d'une expérience divine visant à savoir s'ils vont emprunter le chemin de la rédemption ou celui des Enfers.

 

Je ne vais pas m'étendre sur les différents personnages, car je préfère que vous les découvriez par vous-même.

 

Au cas où vous ne l'auriez pas compris, ce livre n'est pas à mettre entre les mains des âmes sensibles.

 

Mais il faut absolument qu'il passe entre les vôtres, si elles sont friandes d'histoires qui mettent en exergue la noirceur de l'Homme.

 

Pour celles et ceux qui ont lu le livre (passez la souris sur le rectangle blanc)

 

 

Alors Alors, je me suis d'abord demandé pourquoi l'auteur avait décidé de faire un prologue, car je ne voyais pas l'intérêt. Mais après avoir terminé ma lecture, je me suis dit : On a commencé le voyage avec Arvin, et on le termine avec Arvin. Ils sont tous morts, sauf lui qui reprend la route pour s'éloigner de tout cela. J'interprète ça comme le départ vers la rédemption. Du coup, je trouve ce choix intéressant de la part de l'auteur (bon, c'est une interprétation de ma part, peut-être que ce n'était pas l'objectif).

 

Sinon ben mon perso préféré est justement Arvin, car il est le seul qui parait sauvable parmi tous les personnages que l'on suit (hormis sa grand-mère et son oncle qui sont en-dehors de la "trame" en quelque sorte). Forcément, celui que j'ai le plus détesté, c'est Carl. Quelle pourriture. Et sa nana aussi, forcément... 

 

Je m'attendais à ce qu'Arvin finisse par retourner là où il a grandi et ça n'a pas manqué, par contre du début, j'aurais pas su dire qu'il allait être confronté au flic (je m'en suis uniquement douté lorsqu'il a récupéré quelques pellicules dans la voiture).

 

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? :)

 

 

Titre : Le diable, tout le temps

Auteur : Donald Ray Pollock

Nombre de pages : 408

Édition : Le livre de Poche

Date de sortie édition : 2014

 

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