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Titre : Nous rêvions juste de liberté
Auteur : Henri Loevenbruck
Nombre de pages : 422
Édition : Flammarion
Date de sortie édition :
2015
Synopsis
Hugo, dit Bohem, et ses amis Freddy, le Chinois et le Fouine, rencontrés dans un lycée de Providence, prennent la route à moto. Au fil des années, leurs idéaux de fraternité et de liberté perdent de leur force.
Avis
"Nous rêvions juste de liberté" est un livre que j'avais conseillé à ma chérie d'offrir à son père pour son anniversaire, étant sûr que ça lui plairait. Du coup, ces deux derniers jours, j'en ai profité pour le lire... Et bordel, j'ai aimé ça.
Hugo, alias Bohem, croit que sa vie va devenir pire, car ses parents l'inscrivent à une école catholique... Mais là, il va rencontrer ses nouveaux amis, ses futurs frères, ceux avec qui il va parcourir un long chemin, sur les routes, mais surtout intérieur. Chacun part pour une raison... ou surtout, car ils n'ont aucune raison de rester à Providence. Paradoxal, car Providence les enferme, les étouffer. Ils voulaient aller chercher "ailleurs", pour "s'accomplir". Ou pour vivre, tout simplement. Vivre. Être en mouvement.
Henri, tu m'as permis en quelque sorte d'intégrer les Spitfires, la bande créée par Bohem. Je les ai accompagnés sur leur route. Infernale, au goût de sang, de drogue, d'alcool. Au bruit de baston. J'ai presque senti la selle de ma moto, le vent dans mes cheveux, un vent de liberté, de fraternité, d'honneur et de respect.
Bohem, il fait désormais partie des "1%", ceux qui se jurent de ne jamais faire partie des 99% de moutons, d'être parmi ceux qui ne renonceront jamais à leur liberté, quelle qu'en soit le prix. Et ce prix, il peut être lourd. Très lourd.
J'ai eu le coeur gros, je n'ai pas toujours accepté leurs actes, mais je les ai respectés. C'est comme s'ils avaient existé. Et je n'en doute pas que certains bikers ont vécu des choses similaires.
J'ai failli pleurer plusieurs fois. C'est très rare qu'un livre me prenne aux tripes comme ça, mais celui-là, "il m'a retourné au dedans", comme l'aurait dit Bohem.
Je ne vais rien vous raconter, je vous propose juste de prendre part à ce voyage. Pour eux. Pour nous.