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Titre : Une place à prendre

Auteur : J.K. Rowling

Nombre de pages : 792

Édition : Le livre de poche

Date de sortie édition : 2013

 

 

Synopsis

 

Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable.

Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.

 

Avis

 

C’est depuis la sortie d’une place à prendre que je me disais, quand je le voyais : « Il faut que je le lise ». C’est maintenant chose faite. Comme la majorité des lecteurs, je me suis laissé guider par J.K.Rowling  jusqu’à Poudlard, en compagnie d’Harry Potter et des autres personnages de cette grande série. 

 

Clairement, si on m’avait mis « Une place à prendre » entre les mains en barrant le nom de l’auteure et si je vivais dans une grotte sans savoir que c’est Rowling qui l’a écrit, je n’aurais pas reconnu la plume du tout.

 

Est-ce un mal ? Eh bien, pas du tout !

 

Ici, l’artiste nous dépeint une fresque sur les relations humaines avec ce qu’elles ont de plus factices et irritantes : l’hypocrisie, le paraitre…

 

L’intrigue, comme le souligne le synopsis est pour ainsi dire inexistante. J.K. s’est vraiment concentrée sur ses personnages et les relations qu’ils entretiennent avec leur famille et les habitants de la bourgade de Pangford. Ne vous attendez donc pas à des grands rebondissements, mais plus à une œuvre poussant à la réflexion. Laquelle, me direz-vous ?

 

Ça m’a fait réfléchir sur l’être humain et sur son rapport avec l’honnêteté. Personnellement, je ne connais personne qui soit totalement honnête. A mon sens, l’honnêteté poussée à l’extrême consiste à dire ce qu’on pense à l’instant où la pensée nous vient à l’esprit. Cependant, il est évident que les choses ne sont pas si simples. Il y a les « règles » sociales qui poussent, sinon à se taire, au moins à faire preuve de tact en mettant sous forme de mots nos pensées.

 

Et puis, parfois si jamais on (ce « on » est impersonnel, je ne m’implique pas dans celui-ci), a dit quelque chose qui n’a pas plu à une personne ou qui ne nous correspond pas, on avancera le fait que la pensée nous a dépassé. Peut-être. Mais dès lors, ne nous mentons-nous pas à nous-mêmes ? Cette pensée qui a jailli inopinément (ou pas, tout dépend du point de vue) ne provient-elle pas de notre « Moi » profond ? Ce « Moi » qui ne demande peut-être qu’à sortir et à s’exprimer ? Considère-t-on cette pensée comme nous ayant dépassé à cause de ce vernis de bonnes manières qui nous recouvre que nous a inculqué, entre autres choses, notre éducation ? 

 

Je ne dis pas que je suis 100% honnête avec tout le monde, et personne ne peut affirmer l’être. Mais j’essaie de l’être au moins avec ceux que j’aime, car je n’ai confiance qu’en ceux que je sais (ou crois savoir) être honnêtes. 

 

Bref, ceci était une parenthèse. Revenons-en au contenu du livre. 

 

Sans spoiler, nous avons donc une série de personnages que l’on va suivre et qui vont, à cause de la mort de Barry, être bouleversées d’une manière ou d’une autre. Jeux de dupes et remises en question sont donc de la partie.

 

Un siège au conseil de la bourgade se libère, puisque Barry Fairbrother meurt. L’enjeu principal : « Les Champs », une cité que certains voudraient « réannexer » à la bourgade voisine, pour des raisons financières, sociales ou les deux. Une cité que certains considèrent comme un regroupement des déchets de la société. Forcément, certaines personnes sont contre et veulent soutenir les habitants de cette cité, notamment en maintenant ouverte une clinique aidant les drogués à se sevrer. Cela crée des tensions et un effet domino a lieu. J’ai trouvé certains personnages assez caricaturaux. Mais en même temps, ces caricatures n’en sont plus forcément, dès lors qu’on sait qu’on est nombreux et qu’on a quand même des chances de croiser des personnes qui ont exactement la même personnalité que celle du personnage en question dépeint par l’auteure.

 

J’ai personnellement beaucoup aimé ce livre, mais il faut le découvrir en étant bien éveillé, car je suis d’accord avec celles et ceux qui ont dit qu’il y a beaucoup de personnages. En effet, dès les 150 premières pages, on a une trentaine de noms qui apparaissent. Cependant, la construction du récit est telle que ce n’est pas tellement compliqué de suivre.

 

Pas mal d’insultes apparaissant dans le livre ont fini par me déranger un peu (eh oui, j’arrive encore à être un minimum « choqué »). Je trouve qu’elles auraient pu être évitées pour certaines, car l’exagération dans certaines scènes est parfois grotesque.

 

Je le conseille à tous ceux qui aiment les livres qui mettent en avant les mauvais côtés de l’être humain. Heureusement, quelques personnages évoluent tout de même dans le bon sens, montrant un semblant « d’humanité positive ».

 

 

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